Se dit d'un objet, posé au centre du champ de l'écu. On dit aussi en abîme.
Représentés sous la forme que nous connaissons par les cartes à jouer. Le coeur est dit enflammé lorsqu'il est sommé d'une flamme, ailé lorsqu'il a deux ailes. Le coeur humain en diffère par un petit tuyau qui s'élève de la partie supérieure.
Nom de la tige de fer à laquelle se trouve attachée la molette d'un éperon.
Se dit :
1. des animaux qui portent un collier, généralement bordé et bouclé d'un autre émail ;
2. d'une molette d'éperon attachée à sa tige dite collet ;
3. d'un sanglier qu'un chien arrête par le cou ou par les oreilles.
Colonnes
On en trouve de tous les ordre d'architecture, de sorte s'une indication précise est nécessaire. Celles sont la forme n'est pas décrite sont de l'ordre toscan. On blasonné le chapiteau, la base et le socle de la colonne séparément, lorsqu'ils sont d'un autre émail que le fût. Plusieurs familles allemandes portent en cimier un colonne dont on peut trouver par les sceaux qu'elle n'était originairement qu'un chapeau pyramidal.
Comble
Nom du chef, réduit à la moitié de sa hauteur ordinaire.
Comète
Astre représenté sous la forme d'une étoile à six ou huit rais, dont un s'allonge en queue ondoyante. Il faut indiquer si la comète est posée en pal, c'est-à-dire ayant la queue verticalement en bas, ou bien en bande, en barre ou peut-être renversée. Le mot caudé indique l'émail de la queue.
Comèté
Se dit d'un meuble qui se termine en queue de comète.
Rang de carreaux nommés compons, d'ordinaire d'un métal alternant avec une couleur. Le componé est surtout en usage pour des bordures de l'écu, mais on trouve également des fasces, des chevrons, des croix componées.
Conque marine
Coquillage naturel sous la forme d'un cornet.
Se dit des animaux ou objets qui regardent le flanc senestre de l'écu. C'est une déviation des règles ordinaires en matière héraldique, suivant lequel il doivent regarder le flanc dextre. Dans la plupart des cas on trouvera que le contourné est une faute d'artistes et que dans les très anciens exemples d'une telle armoirie ó les sceaux sont les guides les plus sûrs ó les objets étaient tournés vers dextre. Souvent le contourné est la conséquence d'une coutume ancienne en rangeant les écussons sur les monuments ou les cabinets d'armes ; on voulut que les écusson se fissent face, ce qui avait pour résultat que les figures dans les écussons à dextre étaient représentés dans la position contournée.
Contre-appaumé
Se dit d'une main dont on voit le dos, et qui est aussi appelé arrière-main.
Contre-bandé, Contre-barré, Contre-chevronné, Contre-fascé, Contre-palé
Veut dire qu'un écu est entièrement couvert de bandes, barres, chevrons, fasces ou pals et qu'ensuite le-dit écu est divisé par une ligne qui sépare chacune de ces pièces en deux parties dont l'une est de métal et de l'autre de couleur. En comptant les pièces, on n'énumère que celle d'une moitié inférieure de sable d'argent et de sable. L'écu présentera alors six pièces d'émaux divers, mais ces six pièces ne forment ensemble que trois pals. Par conséquent on dira palé, contre-palé d'argent et de sable de trois pièces. Et ainsi pour les autres divisions.
Contre-brétessé
Cf. Brétessé.
Terme qui ne s'emploie que dans ces cas extrêmement rares. Quand un écu est fascé ou palé de certains émaux et entouré d'une bordure componée des mêmes émaux, dont les compons de couleur sont opposés aux fasces ou pals de métal, cette bordure est dite contre-componée.
Se dit d'un écu écartelé, dont un ou plusieurs des quartiers sont écartelés de nouveau.
Se dit de l'écu parti et fascé d'émaux opposés dans chaque division du parti.
Cf. Fasce.
Contre-hermine
Fourrure, appelée hermine, aux émaux invertis. Le champ est de sable et les mouchetures sont d'argent.
Contre-passant
Se dit de deux animaux, placés l'un au-dessus de l'autre, dont l'un passe, à dextre et l'autre à senestre. Il est plus simple de décrire ce dernier comme contourné.
Contre-vair
Vair dans lequel les pièces d'azur se joignent par les bases. Contre-vairé se dit lorsque le contre-vair est composé d'autres émaux que d'argent et d'azur.
Cet oiseau, toujours représenté de profil, est chantant lorsqu'il a le bec ouvert, hardi lorsqu'il lève la patte dextre. Il peut être becqué, crêté, barbé et membré d'un autre émail que celui de son corps. Lorsqu'il fait la roue comme un paon, ce qui est fort rare en armoiries, on l'appelle coq en amour.
Coquerelles
Noisettes dans leurs gousses ; jointes ensemble au nombre de trois, dont une droite et les deux autres posées horizontalement.
Coquillage
Cf. Conque marine.
Meuble d'armoiries qui représente une coquille de mer montrant le dos. Autrefois on la nommait coquille de Saint-Jacques. Les coquilles qui montrent le dedans ou le creux s'appellent vannets.
Il y en a trois sortes : les grêliers, les cors-de-chasse et les huchets. L'embouchure des cors se trouve à senestre ; au cas contraire, le cor est contourné.
Synonyme : Cornet.
Cor-de-chasse
Se reconnaît à son lieu ou son attache, qui manque aux huchets et grêliers.
Terme qu'on emploie pour les arcs et les instruments de musique, lorsque les cordes sont d'un autre émail que le corps du-dit objet.
Grand oiseau de mer, communément représenté au naturel.
Anse de pot, de coffre, etc., destiné à soulever ces objets plus aisément.
Bande réduite à la moitié ou au tiers de son épaisseur ordinaire. Lorsque c'est la barre qui a été réduite de cette manière, on l'appelle cotice en barre.
Se dit
1. d'un écu couvert de bandes au nombre de 10 ou plus ;
2. de la fasce, de la bande, de la barre et du chevron, lorsqu'une telle pièce est posée entre deux cotices qui en suivent la direction. Doublement coticé veut dire que la pièce est accompagnée de deux cotices de chaque côté.
Cotterel
Sorte de fer de lance émoussé.
Couché
S'applique au dauphin lorsque sa tête et sa queue sont tournées vers le bord inférieur de l'écu. Se dit aussi des billettes et de quelques autres objets qui, au lieu d'être posés verticalement selon l'usage, sont placés horizontalement.
Couleurs
Les couleurs héraldiques sont le gueules, l'azur, le sinople, le sable, le pourpre et l'orangé.
Cf. ces mots et les mots : Carnation et naturel.
Paraît toujours formant des sinuosités en ondes, communément posée en pal, la tête de profil.
Coulisse
Se dit d'un château ou d'une tour dont on voit la herse ou coulisse.
Grand gobelet sur pied. Munie d'un couvercle, elle est dite couverte.
Nom pour les sommets d'une colline, d'un rocher, d'un mont. Les tertres dans les armoiries allemandes sont représentées presque sans exception avec trois coupeaux arrondis, ce qui est tellement fréquent qu'on peut se dispenser de l'exprimer.
Se dit
1. d'un écu ou d'une pièce divisée en deux parties égales au moyen d'un trait horizontal ;
2. des têtes d'animaux qui semblent séparées du corps au moyen d'un instrument tranchant ;
3. des fleurs de lys dont le pied est coupé.
Coupé alternativement
S'emploie par rapport à deux ailes (dit un vol), à deux proboscides ou à deux autres objets quelconques qui sont coupés de telle manière que l'émail qui occupe la première place sur l'objet dextre, occupe la seconde place sur celui à senestre ; l'émail du second compartiment à dextre se retrouve sur le premier à sénestre.
Couple de chiens
Meuble qui consiste en un petit bâton avec deux liens dont on se sert pour coupler les chiens de chasse.
Synonyme : Accouple
Couplé
Se dit des chiens de chasse liés ensemble.
Courines
Se dit
1. des murs qui relient deux ou plusieurs tours entre elles ;
2. des parties du pavillon royal formant le manteau.
Ont les formes les plus diverses et varient suivant les pays. Une couronne de baron anglais n'est pas la même que celle d'une baron allemand. Un comte français en porte une autre d'un comte néerlandais. Cependant, sur le continent l'usage est assez répandu d'affecter une couronne de sept perles aux barons. La couronne à l'antique porte cinq ou sept rayons triangulaires, sans perles ni fleurons. La couronne que l'on voit fréquemment sur les casques porte assez souvent cinq fleurons, mais communément deux perles rehaussées sur des pointes entre deux fleurons. C'est aussi cette dernière forme que l'on a choisi généralement pour les couronnes qui figurent comme meubles dans quelques armoiries. Il n'est pas sans exemple que des couronnes de souverains font partie des armes.
Terme dont les anciens héraldistes se servaient pour indiquer qu'une pièce héraldique était de métal dans un champ de métal ou de couleur dans un champ de couleur, ce qui est contraire aux règles du blason. Cela avait pour but de faire ressortir les armoiries, que l'on devait être à même de reconnaître de loin sur les boucliers des chevaliers. On peut se dispenser de l'emploi du mot cousu, parce que cela se voit bien quand les règles ont été violées, sans qu'il soit nécessaire de le proclamer en sus.
Cf. Équerre.
Se dit
1. de l'émail du toit pointu d'une tour ;
2. d'une coupe munie d'un couvercle.
Pour illustrer un terme héraldique, cliquez dessus pour voir les blasons correspondants.